C'est un exercice assez classique : raconter une histoire en 6 mots.
Vous en trouverez des exemples là :
http://www.vosecrits.com/t8677-ecrire-une-histoire-en-6-mots-hemingway-power
et là :
http://6mots.net/
Il y a quelques années, quand j'étais encore étudiante, l'exercice avait été proposé en classe. Je ne sais plus si ceux-ci sont de moi ou de quelqu'un d'autres, mais ils m'avaient bien plus :
Dragon tué, princesse sauvée, mariage célébré.
Princesse tuée, dragon sauvé, mariage annulé.
En voici de nouveaux, que j'ai écris récemment :
Bourgeon au printemps, fané en automne.
Tout doucement la montagne s'érode.
Né par hasard, mort par accident.
Voleur par hasard, pendu par accident.
Fabriqué, emballé, expédié, déballé, utilisé, jeté.
Regarde passer les trains sans arrêt.
L'anneau fut forgé, puis détruit.
Un code sans bugs, ni fonctionnalités.
Corée du Nord : grandeur, prolétariat, et .
Ni temps ni histoire, pauvre lumière.
vendredi 24 mai 2013
jeudi 9 mai 2013
Tétris
Si
Les blocs tombent
Un par un
Sans arrêt
C'est que tu
Joues encore à Tétris.
Les
Blocs tombent
Et tu les
Empilent
Attention
Mets les bien
Ou tu perdras.
Les
Lignes montent
Et c'est un
Grand succès
Chaqu' fois qu'tu
En envoies une aux abysses.
Mais
Si tu crois
Que tu vas
Gagner
Sache le bien
À la fin
Le jeu vaincra.
À lire sur la musique de Tétris
Les blocs tombent
Un par un
Sans arrêt
C'est que tu
Joues encore à Tétris.
Les
Blocs tombent
Et tu les
Empilent
Attention
Mets les bien
Ou tu perdras.
Les
Lignes montent
Et c'est un
Grand succès
Chaqu' fois qu'tu
En envoies une aux abysses.
Mais
Si tu crois
Que tu vas
Gagner
Sache le bien
À la fin
Le jeu vaincra.
À lire sur la musique de Tétris
mardi 7 mai 2013
Zelda
C'est en Hyrule
Que vit Zelda.
Les libellules
Y volent au pas.
Tout est paisible
Calme et tranquille.
Link s'y ennuie
Et son épée
Si peu servit
Qu'elle s'est rouillée,
Car le héro
Est au repos.
Et la princesse
Dans un mirroir
Admire sans cesse
Ses beaux cils noirs.
Un invité
Indésiré
Survient. Ganon
Et ses valets
Unis canonnent
Le beau palais.
Zelda s'ammène.
Ganon l'emmène.
Quand Link arrive
Il est trop tard.
Zelda captive
Ganon repart.
Link va chercher
Une autre épée.
Dans tout Hyrule,
Il cherche. Enfin
Les libellules
Montrent le chemin.
Et Link s'équipe
D'objets magiques.
Traverse les mers
Ocarina
Et porte moi vers
Ma chère Zelda
Ganon servant
Un boss l'attend.
Des coups d'épée,
Attaques magiques,
Armes enchantées,
Sorts maléfiques,
Tout pour occire
L'infâme sbire.
Link et Ganon
Au duel final
Ensemble entonnent
Un chant fatal.
Les bottes raclent,
Les épées claquent.
Zelda paraît
Et Link vainqueur
Rentre au palais
Où un festin,
Célèbre la fin
De cette histoire.
Que vit Zelda.
Les libellules
Y volent au pas.
Tout est paisible
Calme et tranquille.
Link s'y ennuie
Et son épée
Si peu servit
Qu'elle s'est rouillée,
Car le héro
Est au repos.
Et la princesse
Dans un mirroir
Admire sans cesse
Ses beaux cils noirs.
Un invité
Indésiré
Survient. Ganon
Et ses valets
Unis canonnent
Le beau palais.
Zelda s'ammène.
Ganon l'emmène.
Quand Link arrive
Il est trop tard.
Zelda captive
Ganon repart.
Link va chercher
Une autre épée.
Dans tout Hyrule,
Il cherche. Enfin
Les libellules
Montrent le chemin.
Et Link s'équipe
D'objets magiques.
Traverse les mers
Ocarina
Et porte moi vers
Ma chère Zelda
Ganon servant
Un boss l'attend.
Des coups d'épée,
Attaques magiques,
Armes enchantées,
Sorts maléfiques,
Tout pour occire
L'infâme sbire.
Link et Ganon
Au duel final
Ensemble entonnent
Un chant fatal.
Les bottes raclent,
Les épées claquent.
Zelda paraît
Et Link vainqueur
Rentre au palais
Où un festin,
Célèbre la fin
De cette histoire.
Boucle for
Programmer
Ou rimer,
Choisissez.
C'est récurent
Comme un refrain
Qui nous revient
Perpétuellement.
Puis l'on incrémente,
Les indices augmentent.
Et voilà en prime
Que soudain la rime
Devient suffisante.
Poème itératif,
Dont strophes incrémentales
Et sans superlatif,
Vers expérimental.
Là c'est définitif
L'indice est maximal.
Ou rimer,
Choisissez.
C'est récurent
Comme un refrain
Qui nous revient
Perpétuellement.
Puis l'on incrémente,
Les indices augmentent.
Et voilà en prime
Que soudain la rime
Devient suffisante.
Poème itératif,
Dont strophes incrémentales
Et sans superlatif,
Vers expérimental.
Là c'est définitif
L'indice est maximal.
mercredi 1 mai 2013
La Magie du Monde Moderne
Quand tu le branches, un écran noir
Persiste et toute l'électronique
Te semble encore si maléfique.
Tout plante et toi, tu pers espoir.
C'est certainement magique,
Ça dépasse la logique.
Comment cela fonctionne t-il ?
Cette question parait futile.
Tape au clavier, sur les bontons.
Cliques donc ici, pose pas d'questions.
C'est simplement pratique.
Appliques la technique.
Comment la Terre tourne t-elle ? Pourquoi le ciel est bleu ?
Pourquoi la pomme tombe-t-elle ? Le monde est mystérieux.
Et les ordinateurs ne te rendent pas curieux.
S'ils fonctionnent c'est assez pour te rendre bien heureux.
Ne cherche pas ça complique.
Ça marche c'est fantastique.
C'est l'électricité qui le fait fonctionner.
Les portes logiques sont là, toutes bien alignées,
L'électron les traverse, et elle y réagissent,
En créant un courant qui depuis la porte glisse.
Les composants physiques
Forment l'électronique.
Et comme des dominos, un à un entraînés,
Toutes les portes se suivent, et une action donnée
Entraîne sa réaction. Mais quelles sont ces actions?
Dans mon ordinateur, il y a un processeur.
L’enchaînement mécanique
Est parfaitement logique.
Le processeur toujours fait les mêmes actions.
Il lit dans la mémoire une première instruction.
Puis il l'exécute, et il lit la suivante.
Semblable à une horloge, doucement il avance.
C'est donc systématique,
Et n'a rien de mystique.
Les instructions qu'il lit ensemble forment des programmes.
Elles lui disent quoi faire, qu'afficher, que soustraire,
Que lire sur les réseaux. Et surtout, c'est le drame,
Elles lui disent quand changer, réécrire sa mémoire.
Mais c'est automatique
Il suffit que je clique.
Les instructions écrivent de nouvelles instructions.
Elles lisent sur les réseaux des programmes nouveaux,
Les copient en mémoire, en demandent l'exécution.
Et notre processeur, les lira aussitôt.
Mais c'est comme la musique,
Quoi que peu mélodique.
Le processeur en somme est comme un simple piano
Dont les touches seraient de lire les instructions
Et dont notre programme forme la partition.
Le système est fort simple, mais n'en est que plus beau.
Persiste et toute l'électronique
Te semble encore si maléfique.
Tout plante et toi, tu pers espoir.
C'est certainement magique,
Ça dépasse la logique.
Comment cela fonctionne t-il ?
Cette question parait futile.
Tape au clavier, sur les bontons.
Cliques donc ici, pose pas d'questions.
C'est simplement pratique.
Appliques la technique.
Comment la Terre tourne t-elle ? Pourquoi le ciel est bleu ?
Pourquoi la pomme tombe-t-elle ? Le monde est mystérieux.
Et les ordinateurs ne te rendent pas curieux.
S'ils fonctionnent c'est assez pour te rendre bien heureux.
Ne cherche pas ça complique.
Ça marche c'est fantastique.
C'est l'électricité qui le fait fonctionner.
Les portes logiques sont là, toutes bien alignées,
L'électron les traverse, et elle y réagissent,
En créant un courant qui depuis la porte glisse.
Les composants physiques
Forment l'électronique.
Et comme des dominos, un à un entraînés,
Toutes les portes se suivent, et une action donnée
Entraîne sa réaction. Mais quelles sont ces actions?
Dans mon ordinateur, il y a un processeur.
L’enchaînement mécanique
Est parfaitement logique.
Le processeur toujours fait les mêmes actions.
Il lit dans la mémoire une première instruction.
Puis il l'exécute, et il lit la suivante.
Semblable à une horloge, doucement il avance.
C'est donc systématique,
Et n'a rien de mystique.
Les instructions qu'il lit ensemble forment des programmes.
Elles lui disent quoi faire, qu'afficher, que soustraire,
Que lire sur les réseaux. Et surtout, c'est le drame,
Elles lui disent quand changer, réécrire sa mémoire.
Mais c'est automatique
Il suffit que je clique.
Les instructions écrivent de nouvelles instructions.
Elles lisent sur les réseaux des programmes nouveaux,
Les copient en mémoire, en demandent l'exécution.
Et notre processeur, les lira aussitôt.
Mais c'est comme la musique,
Quoi que peu mélodique.
Le processeur en somme est comme un simple piano
Dont les touches seraient de lire les instructions
Et dont notre programme forme la partition.
Le système est fort simple, mais n'en est que plus beau.