Entraînés par la grande Facilité des vies,
Futilité des jeux, L'homme un jour oublie de
Feindre de réfléchir.Yétis, demis humains,
Êtres sans intelligence Naissent et meurent en vain.
Triste monde sans esprit Né de votre ignorance.
Pour savoir ce qu'est l'effet Flynn : http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Flynn
mercredi 19 juin 2013
vendredi 14 juin 2013
Présentation V2
J'ai écris le poème "La petite fille aux allumettes" en réponse à un concours organisé sur ce forum :
http://www.forum-poetique.net/forum
Et j'ai aussi modifié mon message de présentation pour me présenter sur ce forum.
Je parle en des langages que ma machine comprend
Mais elle n'est pas très sage, désobéit souvent.
Si à la fin d'une ligne, un point est oublié
Voici le résultat : un bug à corriger.
Je suis encore d'un âge où le monde nous attend
Si mon apprentissage quoique polyvalent
Aux sciences me destine, ce n'est fatalité.
Les lettres ne sont pas un domaine réservé.
http://www.forum-poetique.net/forum
Et j'ai aussi modifié mon message de présentation pour me présenter sur ce forum.
Je parle en des langages que ma machine comprend
Mais elle n'est pas très sage, désobéit souvent.
Si à la fin d'une ligne, un point est oublié
Voici le résultat : un bug à corriger.
Je suis encore d'un âge où le monde nous attend
Si mon apprentissage quoique polyvalent
Aux sciences me destine, ce n'est fatalité.
Les lettres ne sont pas un domaine réservé.
lundi 10 juin 2013
La petite fille aux allumettes
C'est l'hiver, une enfant va vendre des allumettes.
Il fait froid, il fait nuit et personne ne s'arrête.
Épuisée elle trébuche, tombe assise contre un mur.
Dans ses oreilles le vent souffle un constant murmure
Et autour d'elle la neige forme une sépulture.
Elle gratte une allumette et la flamme lui rappelle
Qu'en cette nuit de Saint Jean la vie était si belle.
C'était l'été dernier. Le feu brûle tellement fort
Et les jours sont si longs ! Dans les champs le blé dore
Et les arbres sont chargés de ces fruits qu'elle adore.
Puis l'allumette s'éteint. Est-ce déjà l'automne ?
De la ferme on les chasse, et elle, elle s'étonne.
La récolte est finie, ils sont bouches inutiles
Et donc s'en vont en ville, elle est toute sa famille.
Dans le froid de l'hiver, la vie n'est pas facile.
Une deuxième allumette. Le feu de la Saint Jean
Brille devant ses yeux jusqu'à l'éblouissement.
Un fruit tombe d'un panier, au sol, il rebondi.
La musique et les chants l'ont un peu étourdie
Doucement elle s'endort, elle est au paradis.
Il fait froid, il fait nuit et personne ne s'arrête.
Épuisée elle trébuche, tombe assise contre un mur.
Dans ses oreilles le vent souffle un constant murmure
Et autour d'elle la neige forme une sépulture.
Elle gratte une allumette et la flamme lui rappelle
Qu'en cette nuit de Saint Jean la vie était si belle.
C'était l'été dernier. Le feu brûle tellement fort
Et les jours sont si longs ! Dans les champs le blé dore
Et les arbres sont chargés de ces fruits qu'elle adore.
Puis l'allumette s'éteint. Est-ce déjà l'automne ?
De la ferme on les chasse, et elle, elle s'étonne.
La récolte est finie, ils sont bouches inutiles
Et donc s'en vont en ville, elle est toute sa famille.
Dans le froid de l'hiver, la vie n'est pas facile.
Une deuxième allumette. Le feu de la Saint Jean
Brille devant ses yeux jusqu'à l'éblouissement.
Un fruit tombe d'un panier, au sol, il rebondi.
La musique et les chants l'ont un peu étourdie
Doucement elle s'endort, elle est au paradis.
vendredi 7 juin 2013
Go
Assis face au goban, voilà les adversaires
Et ils font nigiri, noir joue la première pierre.
Un spectateur regarde et note sur un kifu.
Chacun prend un hoshi, suivi d'un komoku,
Complètent le shimari et ils jouent un tobi.
Les 4 coins sont pris et tout le fuseki
Se déroule tranquillement : ils jouent les josekis.
Noir a plus d'influence, et blanc de territoire.
Et c'est alors que blanc, pour empiéter sur noir
Sortit en kosumi vers le moyo adverse.
Noir désire l'arrêter et joue un kikashi,
Blanc l'ignore d'un tsuke et noir alors traverse
Le pauvre mur de blanc, qui répond d'un nobi
Afin de l'arrêter. Noir grignote du terrain,
Mais son moyo est faible. Leur sort est incertain.
Et puis vient le yose. Noir est alors sente,
Mais blanc mène légèrement. Noir peut-il rattraper ?
La partie est finie, on s'apprête à compter
Et rend les prisonnier. Jigo, égalité.
Pour ceux qui ne connaissent pas le go : http://www.gokgs.com/tutorial/
Pour ceux qui connaissent le go, mais ont un peu de mal avec le vocabulaire : http://lorl.free.fr/golexi.htm
Et ils font nigiri, noir joue la première pierre.
Un spectateur regarde et note sur un kifu.
Chacun prend un hoshi, suivi d'un komoku,
Complètent le shimari et ils jouent un tobi.
Les 4 coins sont pris et tout le fuseki
Se déroule tranquillement : ils jouent les josekis.
Noir a plus d'influence, et blanc de territoire.
Et c'est alors que blanc, pour empiéter sur noir
Sortit en kosumi vers le moyo adverse.
Noir désire l'arrêter et joue un kikashi,
Blanc l'ignore d'un tsuke et noir alors traverse
Le pauvre mur de blanc, qui répond d'un nobi
Afin de l'arrêter. Noir grignote du terrain,
Mais son moyo est faible. Leur sort est incertain.
Et puis vient le yose. Noir est alors sente,
Mais blanc mène légèrement. Noir peut-il rattraper ?
La partie est finie, on s'apprête à compter
Et rend les prisonnier. Jigo, égalité.
Pour ceux qui ne connaissent pas le go : http://www.gokgs.com/tutorial/
Pour ceux qui connaissent le go, mais ont un peu de mal avec le vocabulaire : http://lorl.free.fr/golexi.htm
French Poetry
I'm French and I will write a French poem for you.
I've grown in that rhythm I came accustomed to,
And I would like to share this melody with you.
What I cannot translate, I still can write anew.
I still have in my mind this terrible image,
When poetry was young, written on a blank page :
Villon hangs in a tree, his eyes are pecked by crows.
He asks the spectators : "Can you grace me somehow ?"
Looking in a mirror I hear this tiny voice :
"You will grow old some day, and wilt as a flower.
What will remain of you is what they remember.
I'll write that I loved you, but you left me no choice."
Yet from these times long gone, the memory is lost,
But still some words will stay, for ever repeated,
And names that never die, for all they have achieved.
Poets tell of their deeds, and we honour them most.
Ganelon hates Roland, plots with the enemy.
Roland in the rear guard sees opponent army.
He calls for Charlemagne, blows the horn mightily
To warn his commander, he died blowing strongly.
Sailors have long travelled, how many did come back ?
Hugo watches the sea, thinks of all the wreckages
That our long history have seen along the ages.
The widows, the parents, feel their hearts turning black.
They cry for the lost ones, and step into their graves.
And Hugo himself cries, his daughter’s life was brief.
Who can best tell of pain, but him who knew the grief
Of losing a loved child to some capricious waves ?
The poets' words are dark, and they're full of shadows.
Their beauty brings us joy, their meaning brings sorrows.
The poets' souls remain as their words are spoken.
French poets speak English, they will be forgotten.
I've grown in that rhythm I came accustomed to,
And I would like to share this melody with you.
What I cannot translate, I still can write anew.
I still have in my mind this terrible image,
When poetry was young, written on a blank page :
Villon hangs in a tree, his eyes are pecked by crows.
He asks the spectators : "Can you grace me somehow ?"
Looking in a mirror I hear this tiny voice :
"You will grow old some day, and wilt as a flower.
What will remain of you is what they remember.
I'll write that I loved you, but you left me no choice."
Yet from these times long gone, the memory is lost,
But still some words will stay, for ever repeated,
And names that never die, for all they have achieved.
Poets tell of their deeds, and we honour them most.
Ganelon hates Roland, plots with the enemy.
Roland in the rear guard sees opponent army.
He calls for Charlemagne, blows the horn mightily
To warn his commander, he died blowing strongly.
Sailors have long travelled, how many did come back ?
Hugo watches the sea, thinks of all the wreckages
That our long history have seen along the ages.
The widows, the parents, feel their hearts turning black.
They cry for the lost ones, and step into their graves.
And Hugo himself cries, his daughter’s life was brief.
Who can best tell of pain, but him who knew the grief
Of losing a loved child to some capricious waves ?
The poets' words are dark, and they're full of shadows.
Their beauty brings us joy, their meaning brings sorrows.
The poets' souls remain as their words are spoken.
French poets speak English, they will be forgotten.
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