V'là l'projet
Ça bosse sec
Premier jet
J'fais les specs.
Y'a d'la d'mande
Des clients.
J'vais leur vendre
C'qu'on attend.
Innovant
Et pratique,
Intrigant,
Fantastique,
J'vois déjà
Les journaux
Parlant d'ça
Comme des pros.
Mon produit
Est parfait.
Sans un pli,
Ça s'vendrait.
J'montre mes specs
Aux techos
Aussi sec
Y'a un os.
"Pas possible"
Et "trop cher"
"Inutile" ...
Rien à faire.
Et pourtant
C'est parfait.
J'ai fait l'plan
Du projet,
J'ai même fait
Un maquette.
Y'a d'l'effet
Ça en jette .
Ça prouve bien
Qu'c'est possible.
Moi ça tient.
C'est facile,
Y'a plus qu'à
Remplacer
Mes Kapla
Par d'l'acier.
vendredi 30 août 2013
vendredi 16 août 2013
Qin Shi Huang, Premier empereur de Chine
Cette comptine a été écrite sur l'air de la comptine pour enfants "Nous n'irons plus au bois"
Elle raconte l'histoire du premier empereur de Chine Qin Shi Huang
Autrefois quand encore
Jésus n'étais pas né,
Autrefois quand encore
Rome n'était qu'une cité
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il avait 13 ans
Il devint roi de Qin
Lü Buwei le régent
Fit prospérer le Qin
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il eut 22 ans
Le nouveau souverain
Partit en conquérant
Attaquer son voisin.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Son armée est nombreuse
Et bien organisée
Des manœuvres tortueuses
Donnent une victoire aisée.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Et quand il eut conquis
Son gigantesque empire
Il fonde une dynastie
Qui fut courte c'est peu dire.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Pour fondre en un pays
Les diverses nations
Qu'ainsi il a conquit
Il fait de grandes actions.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
À l'union il travaille
D'un peuple si désuni
Il construit une muraille
Qui entoure le pays.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Le travail y est dur
Le peuple est exploité
Une seule chose semble sûre :
La mort des ouvriers.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Mais soudés par la mort
De mille et mille des leurs
Les ouvriers semblent alors
Bâtir un mur de pleurs.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Il impose partout
Une même écriture,
Une même loi pour tous,
Et les mêmes mesures.
Des mesures uniques
Une monnaie unique,
Vendez, Achetez, le pays est unifié.
Pour que les mœurs des gens
Ne soient pas dépravés
Tous les livres anciens
Il les a fait brûler.
Il prend une mesure
Pour que la loi dure.
Brûlez, Cramez, tous les livres détruisez.
Ce roi bien trop puissant
Et un peu sanguinaire,
Une muraille de sang,
Des bûchers littéraires,
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
On a tenté parfois
De le faire remplacer
Et quelques assassinats
Furent bientôt essayés.
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
Il convoque deux savants
Et les envoie chercher
Une herbe qui on l' prétend
Donne l'immortalité
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Ils cherchent dans les bois
Mais ne l'ont pas trouvée
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Le roi est en fureur
De les voir échapper
Et c'est avec horreur
Qu'on le voit ordonner
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Que quatre cent savants
Comme ceux qui ont fugué
Lui soient en remplacement
Bien vite exécutés.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Sur une montagne vivait
Un peuple d'immortels.
Ils ont donc un secret,
Il faut trouver lequel.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et il fallut d'abord
Construire un escalier
Pour conduire à bon port
L'empereur qui souhaite y aller.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Là-haut sur la montagne
Point d'immortalité
Quand la colère le gagne
L'empereur est vite fâché.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Il fait peindre la montagne
Du rouge de l'infamie,
Mais la fureur l'enflamme
La montagne le défie.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Une montagne rouge ma fois
Ce n'est donc pas assez
Il faut que l'empereur prouve
Qu'il a vraiment gagné.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et c'est donc ainsi pour
Voir la montagne rasée
Que chaque pierre à son tour
Va être ramassée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
C'est là un grand chantier
Qu'une montagne raser
Sept cent mille ouvriers
Y ont la vie laissée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais dans sa quête macabre
Il trouva un répit.
Un savant, de cinabre
Des perles lui offrit.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais mercure ou cinabre
La magie semble usée
Et un cercueil de marbre
Part vers son mausolée.
Rien ne sert de fuir
Car tu vas mourir.
Riez, Pleurez, à la fin tous vous mourrez.
Elle raconte l'histoire du premier empereur de Chine Qin Shi Huang
Autrefois quand encore
Jésus n'étais pas né,
Autrefois quand encore
Rome n'était qu'une cité
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il avait 13 ans
Il devint roi de Qin
Lü Buwei le régent
Fit prospérer le Qin
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il eut 22 ans
Le nouveau souverain
Partit en conquérant
Attaquer son voisin.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Son armée est nombreuse
Et bien organisée
Des manœuvres tortueuses
Donnent une victoire aisée.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Et quand il eut conquis
Son gigantesque empire
Il fonde une dynastie
Qui fut courte c'est peu dire.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Pour fondre en un pays
Les diverses nations
Qu'ainsi il a conquit
Il fait de grandes actions.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
À l'union il travaille
D'un peuple si désuni
Il construit une muraille
Qui entoure le pays.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Le travail y est dur
Le peuple est exploité
Une seule chose semble sûre :
La mort des ouvriers.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Mais soudés par la mort
De mille et mille des leurs
Les ouvriers semblent alors
Bâtir un mur de pleurs.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Il impose partout
Une même écriture,
Une même loi pour tous,
Et les mêmes mesures.
Des mesures uniques
Une monnaie unique,
Vendez, Achetez, le pays est unifié.
Pour que les mœurs des gens
Ne soient pas dépravés
Tous les livres anciens
Il les a fait brûler.
Il prend une mesure
Pour que la loi dure.
Brûlez, Cramez, tous les livres détruisez.
Ce roi bien trop puissant
Et un peu sanguinaire,
Une muraille de sang,
Des bûchers littéraires,
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
On a tenté parfois
De le faire remplacer
Et quelques assassinats
Furent bientôt essayés.
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
Il convoque deux savants
Et les envoie chercher
Une herbe qui on l' prétend
Donne l'immortalité
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Ils cherchent dans les bois
Mais ne l'ont pas trouvée
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Ils cherchèrent dans les bois
Puis fuirent à l'étranger.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Le roi est en fureur
De les voir échapper
Et c'est avec horreur
Qu'on le voit ordonner
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Comme ceux qui ont fugué
Lui soient en remplacement
Bien vite exécutés.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Sur une montagne vivait
Un peuple d'immortels.
Ils ont donc un secret,
Il faut trouver lequel.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et il fallut d'abord
Construire un escalier
Pour conduire à bon port
L'empereur qui souhaite y aller.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Là-haut sur la montagne
Point d'immortalité
Quand la colère le gagne
L'empereur est vite fâché.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Il fait peindre la montagne
Du rouge de l'infamie,
Mais la fureur l'enflamme
La montagne le défie.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Une montagne rouge ma fois
Ce n'est donc pas assez
Il faut que l'empereur prouve
Qu'il a vraiment gagné.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et c'est donc ainsi pour
Voir la montagne rasée
Que chaque pierre à son tour
Va être ramassée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
C'est là un grand chantier
Qu'une montagne raser
Sept cent mille ouvriers
Y ont la vie laissée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais dans sa quête macabre
Il trouva un répit.
Un savant, de cinabre
Des perles lui offrit.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais mercure ou cinabre
La magie semble usée
Et un cercueil de marbre
Part vers son mausolée.
Rien ne sert de fuir
Car tu vas mourir.
Riez, Pleurez, à la fin tous vous mourrez.
dimanche 11 août 2013
Devinette - vocabulaire (2)
Si commères et fillettes trouvent ma personne méchante
Je ne suis qu'un produit d'une cité commerçante.
Je veille au bien d'autrui, leurs figues ou leurs rentes.
Si je gagne un procès, une gène obscure me hante.
Je ne suis qu'un produit d'une cité commerçante.
Je veille au bien d'autrui, leurs figues ou leurs rentes.
Si je gagne un procès, une gène obscure me hante.
mercredi 7 août 2013
Devinette - vocabulaire (1)
Cette devinette est plus difficile que les précédentes car le mot à trouver est moins courant. Je pense que vous devriez vous en sortir quand même. Sinon, n'hésitez pas à demander de l'aide.
Célébré des poètes dont Rostand pris la suite,
S'il aime vous éclairer, le bel astre où j'habite
Cessa d'être peuplé quand l'homme vint en visite,
Et les nuées d'oubli prirent mon être insolite.
Célébré des poètes dont Rostand pris la suite,
S'il aime vous éclairer, le bel astre où j'habite
Cessa d'être peuplé quand l'homme vint en visite,
Et les nuées d'oubli prirent mon être insolite.
mardi 6 août 2013
Devinette (7)
Je suis souvent passagère
Mais ma nature incendiaire
A pu causer quelques guerres.
Je révèle le caractère
De ceux qui me le laissent faire.
Mais ma nature incendiaire
A pu causer quelques guerres.
Je révèle le caractère
De ceux qui me le laissent faire.
Devinette (6)
Je suis un, je suis trois, et bien qu'élémentaire,
Je commis quelques actes au souvenir amer.
Je commis quelques actes au souvenir amer.
dimanche 4 août 2013
Devinette (5)
Créé par des insectes qui approchent du ciel
Me manger peut pourtant être un pêché véniel.
Me manger peut pourtant être un pêché véniel.
vendredi 2 août 2013
Devinette (4)
Je relie les avions à des centres d'affaires
Les champs-élyséens à de nombreux cimetières
Et la demeure des rois à celles des prolétaires.
Les champs-élyséens à de nombreux cimetières
Et la demeure des rois à celles des prolétaires.
jeudi 1 août 2013
Devinette (2)
Je fonde tes connaissances, toujours tu veux me croire
Sans moi tu n'aurais plus de passé ni d'espoir,
Mais ma fiabilité est souvent illusoire.
Tu peux me consulter et, comme ton miroir,
Je te dis qui tu es, tes actions, tes déboires.
Tu peux me consulter et, comme ton miroir,
Je te dis qui tu es, tes actions, tes déboires.
Devinette (1)
Cette devinette est la première d'une série. Elles sont de difficulté inégale. Si vous ne parvenez pas à en trouver une, essayez les autres. L'entraînement devrait vous aider. Si vous ne trouvez pas, les réponses sont dans les commentaires.
Que l'on soit en montagne, en ville, ou à la plage
On lève les yeux vers moi pour me voir à tout âge.
J'inspire les rêveurs qui pendant mes voyages
Croient discerner en moi des formes et des images.
Que l'on soit en montagne, en ville, ou à la plage
On lève les yeux vers moi pour me voir à tout âge.
J'inspire les rêveurs qui pendant mes voyages
Croient discerner en moi des formes et des images.
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