vendredi 16 août 2013

Qin Shi Huang, Premier empereur de Chine

Cette comptine a été écrite sur l'air de la comptine pour enfants "Nous n'irons plus au bois
Elle raconte l'histoire du premier empereur de Chine Qin Shi Huang

Autrefois quand encore
Jésus n'étais pas né,
Autrefois quand encore
Rome n'était qu'une cité

Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.

Quand il avait 13 ans
Il devint roi de Qin
Lü Buwei le régent
Fit prospérer le Qin

Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.

Quand il eut 22 ans
Le nouveau souverain
Partit en conquérant
Attaquer son voisin.

Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.

Son armée est nombreuse
Et bien organisée
Des manœuvres tortueuses
Donnent une victoire aisée.

Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.

Et quand il eut conquis
Son gigantesque empire
Il fonde une dynastie
Qui fut courte c'est peu dire.

Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.

Pour fondre en un pays
Les diverses nations
Qu'ainsi il a conquit
Il fait de grandes actions.

Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.

À l'union il travaille
D'un peuple si désuni
Il construit une muraille
Qui entoure le pays.

La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.

Le travail y est dur
Le peuple est exploité
Une seule chose semble sûre :
La mort des ouvriers.

La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.

Mais soudés par la mort
De mille et mille des leurs
Les ouvriers semblent alors
Bâtir un mur de pleurs.

La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.

Il impose partout
Une même écriture,
Une même loi pour tous,
Et les mêmes mesures.

Des mesures uniques
Une monnaie unique,
Vendez, Achetez, le pays est unifié.

Pour que les mœurs des gens
Ne soient pas dépravés
Tous les livres anciens
Il les a fait brûler.

Il prend une mesure
Pour que la loi dure.
Brûlez, Cramez, tous les livres détruisez.

Ce roi bien trop puissant
Et un peu sanguinaire,
Une muraille de sang,
Des bûchers littéraires,

Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.

On a tenté parfois
De le faire remplacer
Et quelques assassinats
Furent bientôt essayés.

Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.

Il convoque deux savants
Et les envoie chercher
Une herbe qui on l' prétend
Donne l'immortalité

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Ils cherchent dans les bois
Mais ne l'ont pas trouvée
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Ils cherchèrent dans les bois
Puis fuirent à l'étranger.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Le roi est en fureur
De les voir échapper
Et c'est avec horreur
Qu'on le voit ordonner

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Que quatre cent savants
Comme ceux qui ont fugué
Lui soient en remplacement
Bien vite exécutés.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Sur une montagne vivait
Un peuple d'immortels.
Ils ont donc un secret,
Il faut trouver lequel.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Et il fallut d'abord
Construire un escalier
Pour conduire à bon port
L'empereur qui souhaite y aller.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Là-haut sur la montagne
Point d'immortalité
Quand la colère le gagne
L'empereur est vite fâché.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Il fait peindre la montagne
Du rouge de l'infamie,
Mais la fureur l'enflamme
La montagne le défie.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Une montagne rouge ma fois
Ce n'est donc pas assez
Il faut que l'empereur prouve
Qu'il a vraiment gagné.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Et c'est donc ainsi pour
Voir la montagne rasée
Que chaque pierre à son tour
Va être ramassée.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

C'est là un grand chantier
Qu'une montagne raser
Sept cent mille ouvriers
Y ont la vie laissée.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Mais dans sa quête macabre
Il trouva un répit.
Un savant, de cinabre
Des perles lui offrit.

Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.

Mais mercure ou cinabre
La magie semble usée
Et un cercueil de marbre
Part vers son mausolée.

Rien ne sert de fuir
Car tu vas mourir.
Riez, Pleurez, à la fin tous vous mourrez.



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