Un beau soleil se lève à Castillon-les-Sables
Mais en ce beau matin la nature implacable
De notre belle nation verra la destruction.
Le soleil nous réchauffe et la mer se rapproche
Pus la première vague frappe nos belles murailles
Chacun tremble au château. Quel espoir reste-t-il ?
La mer est la plus forte, même un château sans faille
Entouré par les flots ne fera pas une île.
Une vague gigantesque s’abat sur nos murailles.
Le mur tient, tout va bien, et puis le flot repart
Et emmène avec lui des grains de sables éparts
Chaque vague prend son tribut, la muraille faiblit.
Un pan du mur cède, et les machicoulis
S’effondrent dans les eaux que le reflux emportent.
Et la prochaine vague, par dessus les remparts,
S’abat sur les chatelins, les jeunes comme les vieillards.
La cour est inondée et les flots déchaînés
Nous ballotent en tout sens, malgré nous entraînés.
La vague vient, elle s’abat, elle repart.
On craint quand la vague monte, on crie quand elle descend.
A chaque reflux il en est que le flot emmène.
A quoi bon résister ? Le combat est perdu.
Contre nous pauvres hères la mer se déchaîne,
Nos murs sont un fantôme et Castillon n’est plus.
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