Comme une vague qui déferle et prend tout au passage
Comme une citerne trop pleine qui explose et détruit les barrages
Sous une surface tranquille en moi bout un orage
J'ai pris sur moi, j'ai eu mal, j'en ai eu du courage.
J'ai eu froid, j'ai eu faim, maintenant faut qu'on partage.
C'qui m'fait t'nir ce matin c'est l'espoir d'un carnage.
Construire un monde meilleur, faire un grand nettoyage.
Pour mes filles, pour mes sœurs, j'irai mener la charge
Comme une lame de rasoir plantée dans l'œsophage.
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