mardi 15 juillet 2025

Devinettes à rimes étranges

 Dans la mer, eau et lumière se liguent
Pour me donner mon vert éclat.


Si en cette occasion tu fais une rature
Finiras en prison et lui dans un linceul.


Les Communards sont morts, occis 
Par les bourgeois. Leur expérience nous instruira. 

Devinette (112)

 Axiome du choix en pré-requis 
Voici un paradoxe exquis
Où l'on découpe un beau kaki
Pour en faire deux d'même gabarit.

 

Devinette (111)

 Toi qui m'as étudié et me tiens pour acquis
Tu vois tout le goban comme un terrain conquis
Mais n'oublie pas shodan que dans une partie,
Si de toute victoire je suis un pré-requis,
Je mène à l'équilibre et peut-être au seki. 

Devinette (110)

 L'eau me recouvrant 
Part en emportant 
Au large trimarans 
Crabes et harengs.

Devinette (109)

 

Cavalier de l'apocalypse, je suis ton destrier

Dans le ciel paraît une éclipse quand passe mon corps d'acier.

Mon ombre obscurcit le soleil. Les civils effrayés 

Plongent dans un sommeil éternel. Grâce à moi, brigadier,

Sans croiser le regard des morts, tu peux tuer, incendier. 

Content, tu survoles sans remord les corps éparpillés.

Devinette (108)

 

Pour trouver les humains, une douleur barbare.

Qui laisse son instinct un instant prendr' la barre

Meurt instantanément du poison sur mon dard.

Devinette (107)

 Nuit d'effroi en ces lieux.
Villageois, délicieux,
Dans leurs lits, silencieux,
Pensent à moi, monstre odieux.
S'ils me trouvent, ces curieux
Me tueront sans adieu.

 

Devinette (106)

 Chante déesse la colère juvénile 
D'un grand guerrier, fort, puissant et agile.

 

Devinette (105)

 Dans un couvent, tristesse, parsemé de platanes,
Tu penses à ta jeunesse, à deux hommes bien crânes,
Gascons, frimeurs, vantards, qui sans cesse se chicanent,
Hommes d'esprit, brillants, lettrés et gentlemans....
Morts. L'un tombé au front, tenant sa pertuisane,
Et l'autre d'un coup de bûche qui lui fendit le crâne. 

 

Devinette (104)

Après lui, un grand calme 
De la cendre sur les palmes.

Devinette (103)

 Parfois, quand je te vois, je sens poindre la colère :
J'ai vendu au rabais ce que j'ai de plus cher,
Tout le temps de ma vie, mon passage sur la terre,
Ma créativité, tout c'que j'aurais pu faire,
Mes loisirs, mes envies... Mais grâce à toi j'espère 
Pouvoir un mois de plus éviter la misère. 

Devinette (102)

 Sous ma couronne j'inspire l'effroi.

Devinette (101)

 Contre tous les changements, moi toujours je résiste 
Mes ennemis parfois me traitent de passéiste. 
Mais c'était mieux avant ! Soyez donc réalistes.
Toutes vos innovations, toujours plus fantaisistes,
Sont des dégradations créées par des fumistes.