Point d'atmosphère sur la lune,
L'astronaute léger
Emporte son air avec lui.
samedi 9 novembre 2013
Nuit tranquille sur la plage
Une nuit, un bruit de vagues parvint à ses oreilles.
La marée était basse, doucement l'enfant s'éveille
Et s'en va sur la plage chercher des coquillages.
Il emmène une lampe pour éclairer ses pas
Et cherche sur les rochers des coques en bon état
Parmi les algues vertes. Toute la plage est déserte.
Le sol est inégal, voilà un banc de sable
Qui monte très légèrement et, c'est inéluctable,
L'eau vient tout doucement pour entourer l'enfant.
Il avance, voit la mer, et rebrousse chemin.
Au bout de quelques pas, il voit l'eau et enfin,
Il s'aperçoit du piège. De toutes parts l'eau l'assiège.
Sa pauvre lampe chétive n'éclaire pas la rive.
Il cherche, il erre en vain, et quand la mer arrive
Elle l'emmène dans ses vagues jusqu'à son palais d'algues.
La marée était basse, doucement l'enfant s'éveille
Et s'en va sur la plage chercher des coquillages.
Il emmène une lampe pour éclairer ses pas
Et cherche sur les rochers des coques en bon état
Parmi les algues vertes. Toute la plage est déserte.
Le sol est inégal, voilà un banc de sable
Qui monte très légèrement et, c'est inéluctable,
L'eau vient tout doucement pour entourer l'enfant.
Il avance, voit la mer, et rebrousse chemin.
Au bout de quelques pas, il voit l'eau et enfin,
Il s'aperçoit du piège. De toutes parts l'eau l'assiège.
Sa pauvre lampe chétive n'éclaire pas la rive.
Il cherche, il erre en vain, et quand la mer arrive
Elle l'emmène dans ses vagues jusqu'à son palais d'algues.
vendredi 8 novembre 2013
Réalité / Fiction
Rois dans de grands châteaux, Fées au creux des buissons,
Élèves dans les écoles, Ils apprennent la magie,
Ânes au doux pelage gris, Chimères et griffons
Les livres m'ont tant appris. Toute cette fantaisie
Illumine nos rêves, Imagine nos vies.
Toutes les belles histoires Ont une réalité
Elles marquent nos mémoires, Nos souvenirs des faits.
Récits de vos voyages, Fabulettes illustrées
Elles illustrent une morale, Ils sont amplifiés.
Aux erreurs voulues, Chiffres exagérés.
Livres de comptes modifiés, Transcrits et magouillés
Il s'ajoute encore, Il faut bien l'avouer
Toutes les fautes de copies, Oublis, inatentions.
Enfin seule la fiction, Ne nous trompe jamais.
Ce poème a participé au concours de poésie Les Adex sur le thème du livre.
http://www.lesadex.com/concours/conc13.html
Élèves dans les écoles, Ils apprennent la magie,
Ânes au doux pelage gris, Chimères et griffons
Les livres m'ont tant appris. Toute cette fantaisie
Illumine nos rêves, Imagine nos vies.
Toutes les belles histoires Ont une réalité
Elles marquent nos mémoires, Nos souvenirs des faits.
Récits de vos voyages, Fabulettes illustrées
Elles illustrent une morale, Ils sont amplifiés.
Aux erreurs voulues, Chiffres exagérés.
Livres de comptes modifiés, Transcrits et magouillés
Il s'ajoute encore, Il faut bien l'avouer
Toutes les fautes de copies, Oublis, inatentions.
Enfin seule la fiction, Ne nous trompe jamais.
Ce poème a participé au concours de poésie Les Adex sur le thème du livre.
http://www.lesadex.com/concours/conc13.html
Devinette (8)
Sous la forêt je dessine
Une toile d'où j'emmagasine
L'eau qui montera jusqu'aux cimes.
Si le carré m'assassine
On me crée à l'origine.
Une toile d'où j'emmagasine
L'eau qui montera jusqu'aux cimes.
Si le carré m'assassine
On me crée à l'origine.
jeudi 7 novembre 2013
Castillon-les-Sables (2)
Constitué de sable savamment amoncelé, séché par le soleil, sur la plage je t'attend. Lentement, tranquillement, les moments passent. Pas à pas, vague par vague, ton eau s'amasse, s'approche, menace, et sape le sol sous le mur sud. Doucement, l'eau monte. J'aimerais fuir, mais je n'ai jamais pu bouger. Déjà, grain à grain, un par un, mes murs s'érodent. Rien ne pourra me sauver.
Le soleil, silencieux, illumine la scène. Il chauffe le fortin, sèche mes mâchicoulis, durcit le sable et renforce mes murs.
Je suis un château de sable, éphémère fantasme bâti par un enfant qu'engloutit l'océan quand la marée s'élève.
Dès ma conception, je savais ma fin proche. L'eau qui m'a cimenté, l'eau qui remplit mes douves, l'eau qui m'a baptisé est issue de la mer où je vais retourner.
Que n'ai-je pu naître humain, marcher sur mes deux pieds et fuir toutes les marées ?
Les hommes éternels qui, semblables au soleil, chaque soir quittent la plage et chaque matin reviennent ne connaissent pas la peur de la lune qui revient, de la marée qui monte et des minutes qui passent.
Le soleil, silencieux, illumine la scène. Il chauffe le fortin, sèche mes mâchicoulis, durcit le sable et renforce mes murs.
Je suis un château de sable, éphémère fantasme bâti par un enfant qu'engloutit l'océan quand la marée s'élève.
Dès ma conception, je savais ma fin proche. L'eau qui m'a cimenté, l'eau qui remplit mes douves, l'eau qui m'a baptisé est issue de la mer où je vais retourner.
Que n'ai-je pu naître humain, marcher sur mes deux pieds et fuir toutes les marées ?
Les hommes éternels qui, semblables au soleil, chaque soir quittent la plage et chaque matin reviennent ne connaissent pas la peur de la lune qui revient, de la marée qui monte et des minutes qui passent.
lundi 23 septembre 2013
Colère irréfléchie
Moi, je suis la plus belle. Ma belle fille Blanche-Neige
Innocente jeune vierge au visage parfait
Risque un jour de surpasser mes attraits.
Oh miroir dis moi qui est la plus belle ?
Infidèle objet, le miroir rebelle
Reste muet : c'est elle. De rage, je le casse.
Rage, fureur ... frayeur, qu'est ce qui ce passe ?
Imbécile miroir, moi je suis réelle !
Oh miroir ! Je tombe en miettes moi la belle
Reine du monde des contes. N'étais-je qu'un reflet ?
Imbécile souveraine, mon dernier méfait
M'a brisée moi-même, ultime sacrilège.
Ce poème a été écris pour un concours sur le thème "Le Miroir" organisé par la bibliothèque Michel Raimbaud. Les poèmes sélectionnés par le jury sont publiés ici :
http://www.lechateaudolonne.fr/actualites/632-concours-litteraire-de-la-bibliotheque-michel-raimbaud-un-eblouissant-miroir-d-ecriture.html
jusqu'au 5 octobre.
Innocente jeune vierge au visage parfait
Risque un jour de surpasser mes attraits.
Oh miroir dis moi qui est la plus belle ?
Infidèle objet, le miroir rebelle
Reste muet : c'est elle. De rage, je le casse.
Rage, fureur ... frayeur, qu'est ce qui ce passe ?
Imbécile miroir, moi je suis réelle !
Oh miroir ! Je tombe en miettes moi la belle
Reine du monde des contes. N'étais-je qu'un reflet ?
Imbécile souveraine, mon dernier méfait
M'a brisée moi-même, ultime sacrilège.
Ce poème a été écris pour un concours sur le thème "Le Miroir" organisé par la bibliothèque Michel Raimbaud. Les poèmes sélectionnés par le jury sont publiés ici :
http://www.lechateaudolonne.fr/actualites/632-concours-litteraire-de-la-bibliotheque-michel-raimbaud-un-eblouissant-miroir-d-ecriture.html
jusqu'au 5 octobre.
vendredi 30 août 2013
Poésie conteporaine (2)
V'là l'projet
Ça bosse sec
Premier jet
J'fais les specs.
Y'a d'la d'mande
Des clients.
J'vais leur vendre
C'qu'on attend.
Innovant
Et pratique,
Intrigant,
Fantastique,
J'vois déjà
Les journaux
Parlant d'ça
Comme des pros.
Mon produit
Est parfait.
Sans un pli,
Ça s'vendrait.
J'montre mes specs
Aux techos
Aussi sec
Y'a un os.
"Pas possible"
Et "trop cher"
"Inutile" ...
Rien à faire.
Et pourtant
C'est parfait.
J'ai fait l'plan
Du projet,
J'ai même fait
Un maquette.
Y'a d'l'effet
Ça en jette .
Ça prouve bien
Qu'c'est possible.
Moi ça tient.
C'est facile,
Y'a plus qu'à
Remplacer
Mes Kapla
Par d'l'acier.
Ça bosse sec
Premier jet
J'fais les specs.
Y'a d'la d'mande
Des clients.
J'vais leur vendre
C'qu'on attend.
Innovant
Et pratique,
Intrigant,
Fantastique,
J'vois déjà
Les journaux
Parlant d'ça
Comme des pros.
Mon produit
Est parfait.
Sans un pli,
Ça s'vendrait.
J'montre mes specs
Aux techos
Aussi sec
Y'a un os.
"Pas possible"
Et "trop cher"
"Inutile" ...
Rien à faire.
Et pourtant
C'est parfait.
J'ai fait l'plan
Du projet,
J'ai même fait
Un maquette.
Y'a d'l'effet
Ça en jette .
Ça prouve bien
Qu'c'est possible.
Moi ça tient.
C'est facile,
Y'a plus qu'à
Remplacer
Mes Kapla
Par d'l'acier.
vendredi 16 août 2013
Qin Shi Huang, Premier empereur de Chine
Cette comptine a été écrite sur l'air de la comptine pour enfants "Nous n'irons plus au bois"
Elle raconte l'histoire du premier empereur de Chine Qin Shi Huang
Autrefois quand encore
Jésus n'étais pas né,
Autrefois quand encore
Rome n'était qu'une cité
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il avait 13 ans
Il devint roi de Qin
Lü Buwei le régent
Fit prospérer le Qin
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il eut 22 ans
Le nouveau souverain
Partit en conquérant
Attaquer son voisin.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Son armée est nombreuse
Et bien organisée
Des manœuvres tortueuses
Donnent une victoire aisée.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Et quand il eut conquis
Son gigantesque empire
Il fonde une dynastie
Qui fut courte c'est peu dire.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Pour fondre en un pays
Les diverses nations
Qu'ainsi il a conquit
Il fait de grandes actions.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
À l'union il travaille
D'un peuple si désuni
Il construit une muraille
Qui entoure le pays.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Le travail y est dur
Le peuple est exploité
Une seule chose semble sûre :
La mort des ouvriers.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Mais soudés par la mort
De mille et mille des leurs
Les ouvriers semblent alors
Bâtir un mur de pleurs.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Il impose partout
Une même écriture,
Une même loi pour tous,
Et les mêmes mesures.
Des mesures uniques
Une monnaie unique,
Vendez, Achetez, le pays est unifié.
Pour que les mœurs des gens
Ne soient pas dépravés
Tous les livres anciens
Il les a fait brûler.
Il prend une mesure
Pour que la loi dure.
Brûlez, Cramez, tous les livres détruisez.
Ce roi bien trop puissant
Et un peu sanguinaire,
Une muraille de sang,
Des bûchers littéraires,
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
On a tenté parfois
De le faire remplacer
Et quelques assassinats
Furent bientôt essayés.
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
Il convoque deux savants
Et les envoie chercher
Une herbe qui on l' prétend
Donne l'immortalité
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Ils cherchent dans les bois
Mais ne l'ont pas trouvée
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Le roi est en fureur
De les voir échapper
Et c'est avec horreur
Qu'on le voit ordonner
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Que quatre cent savants
Comme ceux qui ont fugué
Lui soient en remplacement
Bien vite exécutés.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Sur une montagne vivait
Un peuple d'immortels.
Ils ont donc un secret,
Il faut trouver lequel.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et il fallut d'abord
Construire un escalier
Pour conduire à bon port
L'empereur qui souhaite y aller.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Là-haut sur la montagne
Point d'immortalité
Quand la colère le gagne
L'empereur est vite fâché.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Il fait peindre la montagne
Du rouge de l'infamie,
Mais la fureur l'enflamme
La montagne le défie.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Une montagne rouge ma fois
Ce n'est donc pas assez
Il faut que l'empereur prouve
Qu'il a vraiment gagné.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et c'est donc ainsi pour
Voir la montagne rasée
Que chaque pierre à son tour
Va être ramassée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
C'est là un grand chantier
Qu'une montagne raser
Sept cent mille ouvriers
Y ont la vie laissée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais dans sa quête macabre
Il trouva un répit.
Un savant, de cinabre
Des perles lui offrit.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais mercure ou cinabre
La magie semble usée
Et un cercueil de marbre
Part vers son mausolée.
Rien ne sert de fuir
Car tu vas mourir.
Riez, Pleurez, à la fin tous vous mourrez.
Elle raconte l'histoire du premier empereur de Chine Qin Shi Huang
Autrefois quand encore
Jésus n'étais pas né,
Autrefois quand encore
Rome n'était qu'une cité
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il avait 13 ans
Il devint roi de Qin
Lü Buwei le régent
Fit prospérer le Qin
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Quand il eut 22 ans
Le nouveau souverain
Partit en conquérant
Attaquer son voisin.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
Son armée est nombreuse
Et bien organisée
Des manœuvres tortueuses
Donnent une victoire aisée.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Et quand il eut conquis
Son gigantesque empire
Il fonde une dynastie
Qui fut courte c'est peu dire.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Tuez, Pillez, égorgez qui vous voulez.
Pour fondre en un pays
Les diverses nations
Qu'ainsi il a conquit
Il fait de grandes actions.
Le souverain de Qin
Conquis toute la Chine.
Frappez, parez, la conquête vient des armées.
À l'union il travaille
D'un peuple si désuni
Il construit une muraille
Qui entoure le pays.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Le travail y est dur
Le peuple est exploité
Une seule chose semble sûre :
La mort des ouvriers.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Mais soudés par la mort
De mille et mille des leurs
Les ouvriers semblent alors
Bâtir un mur de pleurs.
La muraille de Chine
Est encore bien fine.
Pleurez, priez, la mort vient vous enterrer.
Il impose partout
Une même écriture,
Une même loi pour tous,
Et les mêmes mesures.
Des mesures uniques
Une monnaie unique,
Vendez, Achetez, le pays est unifié.
Pour que les mœurs des gens
Ne soient pas dépravés
Tous les livres anciens
Il les a fait brûler.
Il prend une mesure
Pour que la loi dure.
Brûlez, Cramez, tous les livres détruisez.
Ce roi bien trop puissant
Et un peu sanguinaire,
Une muraille de sang,
Des bûchers littéraires,
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
On a tenté parfois
De le faire remplacer
Et quelques assassinats
Furent bientôt essayés.
Les vaincus en peine
Craignent plus qu'ils n'aiment.
Saluez, souriez, courtisans désabusés.
Il convoque deux savants
Et les envoie chercher
Une herbe qui on l' prétend
Donne l'immortalité
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Ils cherchent dans les bois
Mais ne l'ont pas trouvée
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et le courroux du roi
Ils préfèrent éviter.
Ils cherchèrent dans les bois
Puis fuirent à l'étranger.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Le roi est en fureur
De les voir échapper
Et c'est avec horreur
Qu'on le voit ordonner
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Comme ceux qui ont fugué
Lui soient en remplacement
Bien vite exécutés.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Sur une montagne vivait
Un peuple d'immortels.
Ils ont donc un secret,
Il faut trouver lequel.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et il fallut d'abord
Construire un escalier
Pour conduire à bon port
L'empereur qui souhaite y aller.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Là-haut sur la montagne
Point d'immortalité
Quand la colère le gagne
L'empereur est vite fâché.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Il fait peindre la montagne
Du rouge de l'infamie,
Mais la fureur l'enflamme
La montagne le défie.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Une montagne rouge ma fois
Ce n'est donc pas assez
Il faut que l'empereur prouve
Qu'il a vraiment gagné.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Et c'est donc ainsi pour
Voir la montagne rasée
Que chaque pierre à son tour
Va être ramassée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
C'est là un grand chantier
Qu'une montagne raser
Sept cent mille ouvriers
Y ont la vie laissée.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais dans sa quête macabre
Il trouva un répit.
Un savant, de cinabre
Des perles lui offrit.
Il s'est mis en tête
D'accomplir cette quête,
Vivez, Mourrez, moi j'aurai l'éternité.
Mais mercure ou cinabre
La magie semble usée
Et un cercueil de marbre
Part vers son mausolée.
Rien ne sert de fuir
Car tu vas mourir.
Riez, Pleurez, à la fin tous vous mourrez.
dimanche 11 août 2013
Devinette - vocabulaire (2)
Si commères et fillettes trouvent ma personne méchante
Je ne suis qu'un produit d'une cité commerçante.
Je veille au bien d'autrui, leurs figues ou leurs rentes.
Si je gagne un procès, une gène obscure me hante.
Je ne suis qu'un produit d'une cité commerçante.
Je veille au bien d'autrui, leurs figues ou leurs rentes.
Si je gagne un procès, une gène obscure me hante.
mercredi 7 août 2013
Devinette - vocabulaire (1)
Cette devinette est plus difficile que les précédentes car le mot à trouver est moins courant. Je pense que vous devriez vous en sortir quand même. Sinon, n'hésitez pas à demander de l'aide.
Célébré des poètes dont Rostand pris la suite,
S'il aime vous éclairer, le bel astre où j'habite
Cessa d'être peuplé quand l'homme vint en visite,
Et les nuées d'oubli prirent mon être insolite.
Célébré des poètes dont Rostand pris la suite,
S'il aime vous éclairer, le bel astre où j'habite
Cessa d'être peuplé quand l'homme vint en visite,
Et les nuées d'oubli prirent mon être insolite.
mardi 6 août 2013
Devinette (7)
Je suis souvent passagère
Mais ma nature incendiaire
A pu causer quelques guerres.
Je révèle le caractère
De ceux qui me le laissent faire.
Mais ma nature incendiaire
A pu causer quelques guerres.
Je révèle le caractère
De ceux qui me le laissent faire.
Devinette (6)
Je suis un, je suis trois, et bien qu'élémentaire,
Je commis quelques actes au souvenir amer.
Je commis quelques actes au souvenir amer.
dimanche 4 août 2013
Devinette (5)
Créé par des insectes qui approchent du ciel
Me manger peut pourtant être un pêché véniel.
Me manger peut pourtant être un pêché véniel.
vendredi 2 août 2013
Devinette (4)
Je relie les avions à des centres d'affaires
Les champs-élyséens à de nombreux cimetières
Et la demeure des rois à celles des prolétaires.
Les champs-élyséens à de nombreux cimetières
Et la demeure des rois à celles des prolétaires.
jeudi 1 août 2013
Devinette (2)
Je fonde tes connaissances, toujours tu veux me croire
Sans moi tu n'aurais plus de passé ni d'espoir,
Mais ma fiabilité est souvent illusoire.
Tu peux me consulter et, comme ton miroir,
Je te dis qui tu es, tes actions, tes déboires.
Tu peux me consulter et, comme ton miroir,
Je te dis qui tu es, tes actions, tes déboires.
Devinette (1)
Cette devinette est la première d'une série. Elles sont de difficulté inégale. Si vous ne parvenez pas à en trouver une, essayez les autres. L'entraînement devrait vous aider. Si vous ne trouvez pas, les réponses sont dans les commentaires.
Que l'on soit en montagne, en ville, ou à la plage
On lève les yeux vers moi pour me voir à tout âge.
J'inspire les rêveurs qui pendant mes voyages
Croient discerner en moi des formes et des images.
Que l'on soit en montagne, en ville, ou à la plage
On lève les yeux vers moi pour me voir à tout âge.
J'inspire les rêveurs qui pendant mes voyages
Croient discerner en moi des formes et des images.
vendredi 26 juillet 2013
Haïku
Que mon âme ordonne
Mais mon cœur n'écoute que ce
Que l'amour me donne.
Étanche, mon âme erre
Seule, sous les eaux de la mer.
Vide. Tout m'indiffère.
Les haïkus sont des poèmes de 3 vers, dont le premier fait 5 pieds, le second 7 et le troisième 5. Pour plus de détails ou d'exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Haiku
Mais mon cœur n'écoute que ce
Que l'amour me donne.
Étanche, mon âme erre
Seule, sous les eaux de la mer.
Vide. Tout m'indiffère.
Les haïkus sont des poèmes de 3 vers, dont le premier fait 5 pieds, le second 7 et le troisième 5. Pour plus de détails ou d'exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Haiku
mardi 23 juillet 2013
Lavoisier
Quand Lavoisier, riche héritier, devient fermier
C'est aux impôts qu'il est entré. C'est le métier
Le plus rentable qu'on puisse trouver. Ferme générale,
Rente assurée et grosse fortune sans s'donner d'mal.
Mais son argent il l'utilise d'étrange façon.
En homme savant, lui il dépense toutes ses finances
Pour faire construire ce bel outil : une grande balance.
C'est la plus grande et la meilleure, la plus précise
Qui fut jamais construite en France. Il réalise
De grandes mesures pour mieux comprendre les réactions.
Lorsque l'on brûle des combustibles, les cendres sont
Plus légères que les réactifs. Mais alors l'air
S'est alourdi. Quand Lavoisier le considère
Une idée neuve en son esprit naît et prend forme.
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
Mais un beau jour, le monde change. Révolution !
Et pour marquer ce grand changement la destruction
De l'ancien monde est amorcée. On assassine
Ceux qui s'opposent au nouvel ordre. On guillotine
Les nobles trop riches. Et tout ceci fit qu'au final*
À son jugement on déclara, avis brutal :
"La République n'a pas besoin de savants."
Lavoisier fut guillotiné sur le champ.
*Jean-Baptiste Coffinhal (7 novembre 1762 - 18 thermidor an II) membre du Tribunal révolutionnaire.
C'est aux impôts qu'il est entré. C'est le métier
Le plus rentable qu'on puisse trouver. Ferme générale,
Rente assurée et grosse fortune sans s'donner d'mal.
Mais son argent il l'utilise d'étrange façon.
En homme savant, lui il dépense toutes ses finances
Pour faire construire ce bel outil : une grande balance.
C'est la plus grande et la meilleure, la plus précise
Qui fut jamais construite en France. Il réalise
De grandes mesures pour mieux comprendre les réactions.
Lorsque l'on brûle des combustibles, les cendres sont
Plus légères que les réactifs. Mais alors l'air
S'est alourdi. Quand Lavoisier le considère
Une idée neuve en son esprit naît et prend forme.
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
Mais un beau jour, le monde change. Révolution !
Et pour marquer ce grand changement la destruction
De l'ancien monde est amorcée. On assassine
Ceux qui s'opposent au nouvel ordre. On guillotine
Les nobles trop riches. Et tout ceci fit qu'au final*
À son jugement on déclara, avis brutal :
"La République n'a pas besoin de savants."
Lavoisier fut guillotiné sur le champ.
*Jean-Baptiste Coffinhal (7 novembre 1762 - 18 thermidor an II) membre du Tribunal révolutionnaire.
lundi 8 juillet 2013
Quatre saisons
C'est un manteau épais, acheté pour l'hiver,
L'extérieur en fourrure, et en soie le revers.
Durant trois mois porté pour des usages divers
Il fut fort délaissé quand les arbres devinrent verts.
Rangé dans un placard au ménage de printemps
Enfermé en carton lors d'un déménagement,
Il est dans une cave rangé temporairement.
On ne le trouve plus et on l'oublie longtemps.
Si on l'a bien cherché, à la fin de l'été,
La carton dans la cave l'a trop dissimulé
Et c'est un remplaçant, aussitôt acheté
Qui pour faire face au froid fut bien vite enfilé.
Et des années plus tard, en un nouvel automne,
On cherche à occuper une journée bien morne.
On vide des cartons et les trouvailles étonnent
Nous rappellent d'anciens temps que nos souvenirs écornent.
L'extérieur en fourrure, et en soie le revers.
Durant trois mois porté pour des usages divers
Il fut fort délaissé quand les arbres devinrent verts.
Rangé dans un placard au ménage de printemps
Enfermé en carton lors d'un déménagement,
Il est dans une cave rangé temporairement.
On ne le trouve plus et on l'oublie longtemps.
Si on l'a bien cherché, à la fin de l'été,
La carton dans la cave l'a trop dissimulé
Et c'est un remplaçant, aussitôt acheté
Qui pour faire face au froid fut bien vite enfilé.
Et des années plus tard, en un nouvel automne,
On cherche à occuper une journée bien morne.
On vide des cartons et les trouvailles étonnent
Nous rappellent d'anciens temps que nos souvenirs écornent.
mercredi 19 juin 2013
Effet Flynn
Entraînés par la grande Facilité des vies,
Futilité des jeux, L'homme un jour oublie de
Feindre de réfléchir.Yétis, demis humains,
Êtres sans intelligence Naissent et meurent en vain.
Triste monde sans esprit Né de votre ignorance.
Pour savoir ce qu'est l'effet Flynn : http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Flynn
Futilité des jeux, L'homme un jour oublie de
Feindre de réfléchir.Yétis, demis humains,
Êtres sans intelligence Naissent et meurent en vain.
Triste monde sans esprit Né de votre ignorance.
Pour savoir ce qu'est l'effet Flynn : http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Flynn
vendredi 14 juin 2013
Présentation V2
J'ai écris le poème "La petite fille aux allumettes" en réponse à un concours organisé sur ce forum :
http://www.forum-poetique.net/forum
Et j'ai aussi modifié mon message de présentation pour me présenter sur ce forum.
Je parle en des langages que ma machine comprend
Mais elle n'est pas très sage, désobéit souvent.
Si à la fin d'une ligne, un point est oublié
Voici le résultat : un bug à corriger.
Je suis encore d'un âge où le monde nous attend
Si mon apprentissage quoique polyvalent
Aux sciences me destine, ce n'est fatalité.
Les lettres ne sont pas un domaine réservé.
http://www.forum-poetique.net/forum
Et j'ai aussi modifié mon message de présentation pour me présenter sur ce forum.
Je parle en des langages que ma machine comprend
Mais elle n'est pas très sage, désobéit souvent.
Si à la fin d'une ligne, un point est oublié
Voici le résultat : un bug à corriger.
Je suis encore d'un âge où le monde nous attend
Si mon apprentissage quoique polyvalent
Aux sciences me destine, ce n'est fatalité.
Les lettres ne sont pas un domaine réservé.
lundi 10 juin 2013
La petite fille aux allumettes
C'est l'hiver, une enfant va vendre des allumettes.
Il fait froid, il fait nuit et personne ne s'arrête.
Épuisée elle trébuche, tombe assise contre un mur.
Dans ses oreilles le vent souffle un constant murmure
Et autour d'elle la neige forme une sépulture.
Elle gratte une allumette et la flamme lui rappelle
Qu'en cette nuit de Saint Jean la vie était si belle.
C'était l'été dernier. Le feu brûle tellement fort
Et les jours sont si longs ! Dans les champs le blé dore
Et les arbres sont chargés de ces fruits qu'elle adore.
Puis l'allumette s'éteint. Est-ce déjà l'automne ?
De la ferme on les chasse, et elle, elle s'étonne.
La récolte est finie, ils sont bouches inutiles
Et donc s'en vont en ville, elle est toute sa famille.
Dans le froid de l'hiver, la vie n'est pas facile.
Une deuxième allumette. Le feu de la Saint Jean
Brille devant ses yeux jusqu'à l'éblouissement.
Un fruit tombe d'un panier, au sol, il rebondi.
La musique et les chants l'ont un peu étourdie
Doucement elle s'endort, elle est au paradis.
Il fait froid, il fait nuit et personne ne s'arrête.
Épuisée elle trébuche, tombe assise contre un mur.
Dans ses oreilles le vent souffle un constant murmure
Et autour d'elle la neige forme une sépulture.
Elle gratte une allumette et la flamme lui rappelle
Qu'en cette nuit de Saint Jean la vie était si belle.
C'était l'été dernier. Le feu brûle tellement fort
Et les jours sont si longs ! Dans les champs le blé dore
Et les arbres sont chargés de ces fruits qu'elle adore.
Puis l'allumette s'éteint. Est-ce déjà l'automne ?
De la ferme on les chasse, et elle, elle s'étonne.
La récolte est finie, ils sont bouches inutiles
Et donc s'en vont en ville, elle est toute sa famille.
Dans le froid de l'hiver, la vie n'est pas facile.
Une deuxième allumette. Le feu de la Saint Jean
Brille devant ses yeux jusqu'à l'éblouissement.
Un fruit tombe d'un panier, au sol, il rebondi.
La musique et les chants l'ont un peu étourdie
Doucement elle s'endort, elle est au paradis.
vendredi 7 juin 2013
Go
Assis face au goban, voilà les adversaires
Et ils font nigiri, noir joue la première pierre.
Un spectateur regarde et note sur un kifu.
Chacun prend un hoshi, suivi d'un komoku,
Complètent le shimari et ils jouent un tobi.
Les 4 coins sont pris et tout le fuseki
Se déroule tranquillement : ils jouent les josekis.
Noir a plus d'influence, et blanc de territoire.
Et c'est alors que blanc, pour empiéter sur noir
Sortit en kosumi vers le moyo adverse.
Noir désire l'arrêter et joue un kikashi,
Blanc l'ignore d'un tsuke et noir alors traverse
Le pauvre mur de blanc, qui répond d'un nobi
Afin de l'arrêter. Noir grignote du terrain,
Mais son moyo est faible. Leur sort est incertain.
Et puis vient le yose. Noir est alors sente,
Mais blanc mène légèrement. Noir peut-il rattraper ?
La partie est finie, on s'apprête à compter
Et rend les prisonnier. Jigo, égalité.
Pour ceux qui ne connaissent pas le go : http://www.gokgs.com/tutorial/
Pour ceux qui connaissent le go, mais ont un peu de mal avec le vocabulaire : http://lorl.free.fr/golexi.htm
Et ils font nigiri, noir joue la première pierre.
Un spectateur regarde et note sur un kifu.
Chacun prend un hoshi, suivi d'un komoku,
Complètent le shimari et ils jouent un tobi.
Les 4 coins sont pris et tout le fuseki
Se déroule tranquillement : ils jouent les josekis.
Noir a plus d'influence, et blanc de territoire.
Et c'est alors que blanc, pour empiéter sur noir
Sortit en kosumi vers le moyo adverse.
Noir désire l'arrêter et joue un kikashi,
Blanc l'ignore d'un tsuke et noir alors traverse
Le pauvre mur de blanc, qui répond d'un nobi
Afin de l'arrêter. Noir grignote du terrain,
Mais son moyo est faible. Leur sort est incertain.
Et puis vient le yose. Noir est alors sente,
Mais blanc mène légèrement. Noir peut-il rattraper ?
La partie est finie, on s'apprête à compter
Et rend les prisonnier. Jigo, égalité.
Pour ceux qui ne connaissent pas le go : http://www.gokgs.com/tutorial/
Pour ceux qui connaissent le go, mais ont un peu de mal avec le vocabulaire : http://lorl.free.fr/golexi.htm
French Poetry
I'm French and I will write a French poem for you.
I've grown in that rhythm I came accustomed to,
And I would like to share this melody with you.
What I cannot translate, I still can write anew.
I still have in my mind this terrible image,
When poetry was young, written on a blank page :
Villon hangs in a tree, his eyes are pecked by crows.
He asks the spectators : "Can you grace me somehow ?"
Looking in a mirror I hear this tiny voice :
"You will grow old some day, and wilt as a flower.
What will remain of you is what they remember.
I'll write that I loved you, but you left me no choice."
Yet from these times long gone, the memory is lost,
But still some words will stay, for ever repeated,
And names that never die, for all they have achieved.
Poets tell of their deeds, and we honour them most.
Ganelon hates Roland, plots with the enemy.
Roland in the rear guard sees opponent army.
He calls for Charlemagne, blows the horn mightily
To warn his commander, he died blowing strongly.
Sailors have long travelled, how many did come back ?
Hugo watches the sea, thinks of all the wreckages
That our long history have seen along the ages.
The widows, the parents, feel their hearts turning black.
They cry for the lost ones, and step into their graves.
And Hugo himself cries, his daughter’s life was brief.
Who can best tell of pain, but him who knew the grief
Of losing a loved child to some capricious waves ?
The poets' words are dark, and they're full of shadows.
Their beauty brings us joy, their meaning brings sorrows.
The poets' souls remain as their words are spoken.
French poets speak English, they will be forgotten.
I've grown in that rhythm I came accustomed to,
And I would like to share this melody with you.
What I cannot translate, I still can write anew.
I still have in my mind this terrible image,
When poetry was young, written on a blank page :
Villon hangs in a tree, his eyes are pecked by crows.
He asks the spectators : "Can you grace me somehow ?"
Looking in a mirror I hear this tiny voice :
"You will grow old some day, and wilt as a flower.
What will remain of you is what they remember.
I'll write that I loved you, but you left me no choice."
Yet from these times long gone, the memory is lost,
But still some words will stay, for ever repeated,
And names that never die, for all they have achieved.
Poets tell of their deeds, and we honour them most.
Ganelon hates Roland, plots with the enemy.
Roland in the rear guard sees opponent army.
He calls for Charlemagne, blows the horn mightily
To warn his commander, he died blowing strongly.
Sailors have long travelled, how many did come back ?
Hugo watches the sea, thinks of all the wreckages
That our long history have seen along the ages.
The widows, the parents, feel their hearts turning black.
They cry for the lost ones, and step into their graves.
And Hugo himself cries, his daughter’s life was brief.
Who can best tell of pain, but him who knew the grief
Of losing a loved child to some capricious waves ?
The poets' words are dark, and they're full of shadows.
Their beauty brings us joy, their meaning brings sorrows.
The poets' souls remain as their words are spoken.
French poets speak English, they will be forgotten.
vendredi 24 mai 2013
6 mots pour une vie
C'est un exercice assez classique : raconter une histoire en 6 mots.
Vous en trouverez des exemples là :
http://www.vosecrits.com/t8677-ecrire-une-histoire-en-6-mots-hemingway-power
et là :
http://6mots.net/
Il y a quelques années, quand j'étais encore étudiante, l'exercice avait été proposé en classe. Je ne sais plus si ceux-ci sont de moi ou de quelqu'un d'autres, mais ils m'avaient bien plus :
Dragon tué, princesse sauvée, mariage célébré.
Princesse tuée, dragon sauvé, mariage annulé.
En voici de nouveaux, que j'ai écris récemment :
Bourgeon au printemps, fané en automne.
Tout doucement la montagne s'érode.
Né par hasard, mort par accident.
Voleur par hasard, pendu par accident.
Fabriqué, emballé, expédié, déballé, utilisé, jeté.
Regarde passer les trains sans arrêt.
L'anneau fut forgé, puis détruit.
Un code sans bugs, ni fonctionnalités.
Corée du Nord : grandeur, prolétariat, et .
Ni temps ni histoire, pauvre lumière.
Vous en trouverez des exemples là :
http://www.vosecrits.com/t8677-ecrire-une-histoire-en-6-mots-hemingway-power
et là :
http://6mots.net/
Il y a quelques années, quand j'étais encore étudiante, l'exercice avait été proposé en classe. Je ne sais plus si ceux-ci sont de moi ou de quelqu'un d'autres, mais ils m'avaient bien plus :
Dragon tué, princesse sauvée, mariage célébré.
Princesse tuée, dragon sauvé, mariage annulé.
En voici de nouveaux, que j'ai écris récemment :
Bourgeon au printemps, fané en automne.
Tout doucement la montagne s'érode.
Né par hasard, mort par accident.
Voleur par hasard, pendu par accident.
Fabriqué, emballé, expédié, déballé, utilisé, jeté.
Regarde passer les trains sans arrêt.
L'anneau fut forgé, puis détruit.
Un code sans bugs, ni fonctionnalités.
Corée du Nord : grandeur, prolétariat, et .
Ni temps ni histoire, pauvre lumière.
jeudi 9 mai 2013
Tétris
Si
Les blocs tombent
Un par un
Sans arrêt
C'est que tu
Joues encore à Tétris.
Les
Blocs tombent
Et tu les
Empilent
Attention
Mets les bien
Ou tu perdras.
Les
Lignes montent
Et c'est un
Grand succès
Chaqu' fois qu'tu
En envoies une aux abysses.
Mais
Si tu crois
Que tu vas
Gagner
Sache le bien
À la fin
Le jeu vaincra.
À lire sur la musique de Tétris
Les blocs tombent
Un par un
Sans arrêt
C'est que tu
Joues encore à Tétris.
Les
Blocs tombent
Et tu les
Empilent
Attention
Mets les bien
Ou tu perdras.
Les
Lignes montent
Et c'est un
Grand succès
Chaqu' fois qu'tu
En envoies une aux abysses.
Mais
Si tu crois
Que tu vas
Gagner
Sache le bien
À la fin
Le jeu vaincra.
À lire sur la musique de Tétris
mardi 7 mai 2013
Zelda
C'est en Hyrule
Que vit Zelda.
Les libellules
Y volent au pas.
Tout est paisible
Calme et tranquille.
Link s'y ennuie
Et son épée
Si peu servit
Qu'elle s'est rouillée,
Car le héro
Est au repos.
Et la princesse
Dans un mirroir
Admire sans cesse
Ses beaux cils noirs.
Un invité
Indésiré
Survient. Ganon
Et ses valets
Unis canonnent
Le beau palais.
Zelda s'ammène.
Ganon l'emmène.
Quand Link arrive
Il est trop tard.
Zelda captive
Ganon repart.
Link va chercher
Une autre épée.
Dans tout Hyrule,
Il cherche. Enfin
Les libellules
Montrent le chemin.
Et Link s'équipe
D'objets magiques.
Traverse les mers
Ocarina
Et porte moi vers
Ma chère Zelda
Ganon servant
Un boss l'attend.
Des coups d'épée,
Attaques magiques,
Armes enchantées,
Sorts maléfiques,
Tout pour occire
L'infâme sbire.
Link et Ganon
Au duel final
Ensemble entonnent
Un chant fatal.
Les bottes raclent,
Les épées claquent.
Zelda paraît
Et Link vainqueur
Rentre au palais
Où un festin,
Célèbre la fin
De cette histoire.
Que vit Zelda.
Les libellules
Y volent au pas.
Tout est paisible
Calme et tranquille.
Link s'y ennuie
Et son épée
Si peu servit
Qu'elle s'est rouillée,
Car le héro
Est au repos.
Et la princesse
Dans un mirroir
Admire sans cesse
Ses beaux cils noirs.
Un invité
Indésiré
Survient. Ganon
Et ses valets
Unis canonnent
Le beau palais.
Zelda s'ammène.
Ganon l'emmène.
Quand Link arrive
Il est trop tard.
Zelda captive
Ganon repart.
Link va chercher
Une autre épée.
Dans tout Hyrule,
Il cherche. Enfin
Les libellules
Montrent le chemin.
Et Link s'équipe
D'objets magiques.
Traverse les mers
Ocarina
Et porte moi vers
Ma chère Zelda
Ganon servant
Un boss l'attend.
Des coups d'épée,
Attaques magiques,
Armes enchantées,
Sorts maléfiques,
Tout pour occire
L'infâme sbire.
Link et Ganon
Au duel final
Ensemble entonnent
Un chant fatal.
Les bottes raclent,
Les épées claquent.
Zelda paraît
Et Link vainqueur
Rentre au palais
Où un festin,
Célèbre la fin
De cette histoire.
Boucle for
Programmer
Ou rimer,
Choisissez.
C'est récurent
Comme un refrain
Qui nous revient
Perpétuellement.
Puis l'on incrémente,
Les indices augmentent.
Et voilà en prime
Que soudain la rime
Devient suffisante.
Poème itératif,
Dont strophes incrémentales
Et sans superlatif,
Vers expérimental.
Là c'est définitif
L'indice est maximal.
Ou rimer,
Choisissez.
C'est récurent
Comme un refrain
Qui nous revient
Perpétuellement.
Puis l'on incrémente,
Les indices augmentent.
Et voilà en prime
Que soudain la rime
Devient suffisante.
Poème itératif,
Dont strophes incrémentales
Et sans superlatif,
Vers expérimental.
Là c'est définitif
L'indice est maximal.
mercredi 1 mai 2013
La Magie du Monde Moderne
Quand tu le branches, un écran noir
Persiste et toute l'électronique
Te semble encore si maléfique.
Tout plante et toi, tu pers espoir.
C'est certainement magique,
Ça dépasse la logique.
Comment cela fonctionne t-il ?
Cette question parait futile.
Tape au clavier, sur les bontons.
Cliques donc ici, pose pas d'questions.
C'est simplement pratique.
Appliques la technique.
Comment la Terre tourne t-elle ? Pourquoi le ciel est bleu ?
Pourquoi la pomme tombe-t-elle ? Le monde est mystérieux.
Et les ordinateurs ne te rendent pas curieux.
S'ils fonctionnent c'est assez pour te rendre bien heureux.
Ne cherche pas ça complique.
Ça marche c'est fantastique.
C'est l'électricité qui le fait fonctionner.
Les portes logiques sont là, toutes bien alignées,
L'électron les traverse, et elle y réagissent,
En créant un courant qui depuis la porte glisse.
Les composants physiques
Forment l'électronique.
Et comme des dominos, un à un entraînés,
Toutes les portes se suivent, et une action donnée
Entraîne sa réaction. Mais quelles sont ces actions?
Dans mon ordinateur, il y a un processeur.
L’enchaînement mécanique
Est parfaitement logique.
Le processeur toujours fait les mêmes actions.
Il lit dans la mémoire une première instruction.
Puis il l'exécute, et il lit la suivante.
Semblable à une horloge, doucement il avance.
C'est donc systématique,
Et n'a rien de mystique.
Les instructions qu'il lit ensemble forment des programmes.
Elles lui disent quoi faire, qu'afficher, que soustraire,
Que lire sur les réseaux. Et surtout, c'est le drame,
Elles lui disent quand changer, réécrire sa mémoire.
Mais c'est automatique
Il suffit que je clique.
Les instructions écrivent de nouvelles instructions.
Elles lisent sur les réseaux des programmes nouveaux,
Les copient en mémoire, en demandent l'exécution.
Et notre processeur, les lira aussitôt.
Mais c'est comme la musique,
Quoi que peu mélodique.
Le processeur en somme est comme un simple piano
Dont les touches seraient de lire les instructions
Et dont notre programme forme la partition.
Le système est fort simple, mais n'en est que plus beau.
Persiste et toute l'électronique
Te semble encore si maléfique.
Tout plante et toi, tu pers espoir.
C'est certainement magique,
Ça dépasse la logique.
Comment cela fonctionne t-il ?
Cette question parait futile.
Tape au clavier, sur les bontons.
Cliques donc ici, pose pas d'questions.
C'est simplement pratique.
Appliques la technique.
Comment la Terre tourne t-elle ? Pourquoi le ciel est bleu ?
Pourquoi la pomme tombe-t-elle ? Le monde est mystérieux.
Et les ordinateurs ne te rendent pas curieux.
S'ils fonctionnent c'est assez pour te rendre bien heureux.
Ne cherche pas ça complique.
Ça marche c'est fantastique.
C'est l'électricité qui le fait fonctionner.
Les portes logiques sont là, toutes bien alignées,
L'électron les traverse, et elle y réagissent,
En créant un courant qui depuis la porte glisse.
Les composants physiques
Forment l'électronique.
Et comme des dominos, un à un entraînés,
Toutes les portes se suivent, et une action donnée
Entraîne sa réaction. Mais quelles sont ces actions?
Dans mon ordinateur, il y a un processeur.
L’enchaînement mécanique
Est parfaitement logique.
Le processeur toujours fait les mêmes actions.
Il lit dans la mémoire une première instruction.
Puis il l'exécute, et il lit la suivante.
Semblable à une horloge, doucement il avance.
C'est donc systématique,
Et n'a rien de mystique.
Les instructions qu'il lit ensemble forment des programmes.
Elles lui disent quoi faire, qu'afficher, que soustraire,
Que lire sur les réseaux. Et surtout, c'est le drame,
Elles lui disent quand changer, réécrire sa mémoire.
Mais c'est automatique
Il suffit que je clique.
Les instructions écrivent de nouvelles instructions.
Elles lisent sur les réseaux des programmes nouveaux,
Les copient en mémoire, en demandent l'exécution.
Et notre processeur, les lira aussitôt.
Mais c'est comme la musique,
Quoi que peu mélodique.
Le processeur en somme est comme un simple piano
Dont les touches seraient de lire les instructions
Et dont notre programme forme la partition.
Le système est fort simple, mais n'en est que plus beau.
lundi 8 avril 2013
Reconnaissance vocale (suite)
Orthographe futile. Économise les lettres.
Or, taux, graphes, fûts, îles, l'économie scelle l'être.
Or, taux, graphes, fûts, îles, l'économie scelle l'être.
mardi 2 avril 2013
Reconnaissance vocale
De nombreux développeurs essaient aujourd'hui de retranscrire par écrit ce qui est dicté par l'utilisateur. Les humains utilisent le contexte et l'intonation pour distinguer les homonymes, mais les logiciels éprouvent pour le moment plus de difficultés à le faire.
Le langage SMS a une certaine popularité : écrire à peu près comme ça se prononce semble bien suffisant pour que l'on puisse comprendre tout texte sans ambiguïté.
Ce poème vise à réunir les pires difficultés pour les logiciels de reconnaissance vocale, mais il est assez peu réussi.
Je vous recommande ceux-ci, qui sont bien meilleurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/Holorimes
Cils et nez parent mon visage
Je les admire en due forme.
Décidée j'(a)ère le tour.
Si l’aîné, par monts et villages,
Gelé, a demi rendu, forme
Des idées de retour.
et un deuxième pour la route :
La mère t'humilie. Mité par le déshonneur, tu dessines un plan théorique. Honnissant cris, sang, or et flammes démoniaques, tu (ne) les y ménage guère.
L'amertume illimité parle des honneurs tus*. Des signes implantés hors icône hissent en crissant l'oriflamme des maux honnis. Ah ! Que tu les y menais naguère !
*du verbe taire, forme passive
Le langage SMS a une certaine popularité : écrire à peu près comme ça se prononce semble bien suffisant pour que l'on puisse comprendre tout texte sans ambiguïté.
Ce poème vise à réunir les pires difficultés pour les logiciels de reconnaissance vocale, mais il est assez peu réussi.
Je vous recommande ceux-ci, qui sont bien meilleurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/Holorimes
Cils et nez parent mon visage
Je les admire en due forme.
Décidée j'(a)ère le tour.
Si l’aîné, par monts et villages,
Gelé, a demi rendu, forme
Des idées de retour.
et un deuxième pour la route :
La mère t'humilie. Mité par le déshonneur, tu dessines un plan théorique. Honnissant cris, sang, or et flammes démoniaques, tu (ne) les y ménage guère.
L'amertume illimité parle des honneurs tus*. Des signes implantés hors icône hissent en crissant l'oriflamme des maux honnis. Ah ! Que tu les y menais naguère !
*du verbe taire, forme passive
dimanche 10 mars 2013
Poésie contemporaine
J'me connecte
sur Facebook.
Y a un mec
qu'a un look
bien canon
bien roulé.
J'le MP
y'm répond :
"T'es qui toi ?"
Énervée
j'lui renvoie
ma photo,
mon CV.
Le goujat
rétorqua :
"Qu'est c'est qu'ça ?
La photo,
trafiquée.
Le CV
mensongé.
Désolé,
les mythos
moi j'les bloque
aussitôt."
sur Facebook.
Y a un mec
qu'a un look
bien canon
bien roulé.
J'le MP
y'm répond :
"T'es qui toi ?"
Énervée
j'lui renvoie
ma photo,
mon CV.
Le goujat
rétorqua :
"Qu'est c'est qu'ça ?
La photo,
trafiquée.
Le CV
mensongé.
Désolé,
les mythos
moi j'les bloque
aussitôt."
vendredi 1 mars 2013
Les objets sont muets, mais sont-ils insensibles ?
Leurs peines sont-elles moindres car elles sont indicibles ?
Toi qui ne parle pas recèles-tu quelque histoire
Qui ce soit déroulée en ta longue vie d'armoire ?
Par un beau jour, un menuisier
À son ouvrage s'est attelé.
Il t'a sculptée à son image
Droite et robuste, un grand coffrage.
Dans la chambre à coucher tu es longtemps restée
Gardant en tes entrailles vestes, chemises, pantalons
Ainsi que l'attirail des maîtres de maison
Sur tes grandes étagères soigneusement plié.
Le temps passe et point ne s'arrête.
Les grands enfants s'en vont en ville.
Les vieux parents partent en retraite.
La maison devient inutile.
On jette beaucoup de meubles et on en vend certains.
Et toi donc, vieille armoire, quel sera ton destin ?
Dehors, abandonnée, tes vieux gonds tout gelés
Tu rêves d'une maison pour les meubles d'occasion.
jeudi 31 janvier 2013
Retour à Ithaque
Sur le rivage
échoué
De la guerre il
revient
Pour voir sa femme
enfin
Se déguise en
mendiant
Ses vêtements sont
troués
C'est une idée
cynique
Que d'écouter
la clique
Des prétendants
iniques
À un mariage
tragique
On prépare une
épreuve
Celui qui fait
ses preuves
Consolera
la veuve
Par une idée
funeste
Ulysse prend part
au test
Le titre on lui
conteste
Tous il les tue
sans reste
échoué
De la guerre il
revient
Pour voir sa femme
enfin
Se déguise en
mendiant
Ses vêtements sont
troués
C'est une idée
cynique
Que d'écouter
la clique
Des prétendants
iniques
À un mariage
tragique
On prépare une
épreuve
Celui qui fait
ses preuves
Consolera
la veuve
Par une idée
funeste
Ulysse prend part
au test
Le titre on lui
conteste
Tous il les tue
sans reste
dimanche 6 janvier 2013
Sonnet en x
Connaissez vous ce sonnet de Stéphane Mallarmé ?
Mallarmé choisit des rimes en -yx et en -or, ainsi qu'un vocabulaire complexe.Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,
Aboli bibelot d'inanité sonore
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l'oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.
Stéphane Mallarmé
J'ai écrit un sonnet utilisant les mêmes rimes, et un vocabulaire plus simple.
J'avais prévu de compter une histoire, mais les rimes et les vers en ont décidé autrement, et le propos de ce poème n'est pas du tout ce que je comptais y mettre.
Il nous faudrait jouer, c'est là une idée fixe.
Flûte, viole, guitare, cymbale, formons un quatuor
Pour que tes partitions, compositeur prolixe
Parviennent au public sous une forme sonore.
Célébrité et gloire ! Doux meubles en onyx !
De toute vanité vous êtes le décor
Et des inimitiés vous n'êtes que le préfixe
Portant dans vos sillages des présages de mort.
Faux amis, belles familles, tous s'inquiètent du sort
De celui qui possède trop grande quantité d'or.
Menteurs et hypocrites t'entraînent dans des rixes.
Pour les fuir tous, choisis : drogues, violences ou mort.
Mais il nous est facile de rester loin du Styx :
Ne deviens pas célèbre, ton silence nous honore.
samedi 5 janvier 2013
Castillon-les-Sables
Un beau soleil se lève à Castillon-les-Sables
Mais en ce beau matin la nature implacable
De notre belle nation verra la destruction.
Le soleil nous réchauffe et la mer se rapproche
Pus la première vague frappe nos belles murailles
Chacun tremble au château. Quel espoir reste-t-il ?
La mer est la plus forte, même un château sans faille
Entouré par les flots ne fera pas une île.
Une vague gigantesque s’abat sur nos murailles.
Le mur tient, tout va bien, et puis le flot repart
Et emmène avec lui des grains de sables éparts
Chaque vague prend son tribut, la muraille faiblit.
Un pan du mur cède, et les machicoulis
S’effondrent dans les eaux que le reflux emportent.
Et la prochaine vague, par dessus les remparts,
S’abat sur les chatelins, les jeunes comme les vieillards.
La cour est inondée et les flots déchaînés
Nous ballotent en tout sens, malgré nous entraînés.
La vague vient, elle s’abat, elle repart.
On craint quand la vague monte, on crie quand elle descend.
A chaque reflux il en est que le flot emmène.
A quoi bon résister ? Le combat est perdu.
Contre nous pauvres hères la mer se déchaîne,
Nos murs sont un fantôme et Castillon n’est plus.
Mais en ce beau matin la nature implacable
De notre belle nation verra la destruction.
Le soleil nous réchauffe et la mer se rapproche
Pus la première vague frappe nos belles murailles
Chacun tremble au château. Quel espoir reste-t-il ?
La mer est la plus forte, même un château sans faille
Entouré par les flots ne fera pas une île.
Une vague gigantesque s’abat sur nos murailles.
Le mur tient, tout va bien, et puis le flot repart
Et emmène avec lui des grains de sables éparts
Chaque vague prend son tribut, la muraille faiblit.
Un pan du mur cède, et les machicoulis
S’effondrent dans les eaux que le reflux emportent.
Et la prochaine vague, par dessus les remparts,
S’abat sur les chatelins, les jeunes comme les vieillards.
La cour est inondée et les flots déchaînés
Nous ballotent en tout sens, malgré nous entraînés.
La vague vient, elle s’abat, elle repart.
On craint quand la vague monte, on crie quand elle descend.
A chaque reflux il en est que le flot emmène.
A quoi bon résister ? Le combat est perdu.
Contre nous pauvres hères la mer se déchaîne,
Nos murs sont un fantôme et Castillon n’est plus.
Le Train
Maintes
Secousses
Sans cesse
Agitent
Le train.
Et l'on
Voyage
Toujours
Au rythme
De ce
Refrain.
Secousses
Sans cesse
Agitent
Le train.
Et l'on
Voyage
Toujours
Au rythme
De ce
Refrain.
Présentation
Je reviens d'un voyage, au nord évidement
Mais point de paysages couverts d'un manteau blanc.
Helsinki et Tallinn en Novembre visitées
Ont de forts doux climats tout à fait tempérés.
Je parle en des langages que ma machine comprend
Mais elle n'est pas très sage, désobéit souvent.
Si à la fin d'une ligne, un point est oublié
Voici le résultat : un bug à corriger.